Combien bien gérer son taux de chlore ?
Taux de chlore qui ne monte pas, difficulté à stabiliser le taux de chlore, eau trop chlorée, eau qui sent le chlore, autant de problèmes qui rendent la vie dure aux propriétaires de piscine…
Nous allons ici faire un tour des facteurs qui influencent le chlore pour qu’enfin vous compreniez quelque chose la prochaine fois que vous mettrez la bandelette dans l’eau.
1. A quoi sert le chlore ?
Taux De Chlore Qui Ne Monte Pas, Difficulté À Stabiliser Le Taux De Chlore, Eau Trop Chlorée, Eau Qui Sent Le Chlore, Autant De Problèmes Qui Rendent La Vie Dure Aux Propriétaires De Piscine…
Nous Allons Ici Faire Un Tour Des Facteurs Qui Influencent Le Chlore Pour Qu’enfin Vous Compreniez Quelque Chose La Prochaine Fois Que Vous Mettrez La Bandelette Dans L’eau.
2. Les différents traitements au chlore :
Le chlore basique (lent, multifonction, choc pastille ou granulé)
Le chlore classiquement utilisés est un chlore contenant du stabilisant de chlore (acide cyanurique). Son avantage est qu’il a une libération lente et qu’il est protégé des UV grâce à son stabilisant.
Les inconvénients sont qu’il faut vérifier la concentration de stabilisant de chlore car le fait de n’utiliser que ce chlore là provoque une augmentation du taux de stabilisant et un risque de sur stabilisation.
Cette forme de chlore a un PH bas, il a tendance à abaisser le Ph de l’eau.
L’hypochlorite de calcium (galet ou granule)
Ce type de chlore ne contient pas de stabilisant de chlore, il est donc souvent utilisé en complément du chlore classique quand le taux de stabilisant commence à devenir trop haut. Attention cependant à ne pas mélanger les deux qui créeraient une explosion.
Son autre avantage est qu’il est très efficace en traitement choc car très concentré en chlore.
Attention également car ce chlore là a un PH haut et à tendance à augmenter le PH de l’eau..
Le chlore liquide est une solution d’hypochlorite de sodium. Il est souvent utilisé dans le cadre d’un traitement automatique avec une pompe doseuse qui peut aspirer directement dans le bidon. Il ne contient pas de stabilisant de chlore. Attention au stockage, il tient moins longtemps que les chlores solides. Son Ph est également élevé.
Un électrolyseur au sel utilise le sel pour le transformer via l’électrolyse le chlorure de sodium en chlore. Vous devez donc au même titre qu’avec du chlore en galet mesurer le chlore libre dans votre piscine et augmenter ou baisser la production de votre appareil en fonction du taux de chlore libre dans votre piscine.
Il fait également monter le Ph de votre eau.
3. Les différents types de chlore :
Le chlore libre est le chlore mesuré communément pas vos bandelettes de test. C’est le chlore disponible dans l’eau et qui se tient prêt à aller oxyder les contaminants. Si vous avez un chlore libre positif dans votre piscine, cela signifie que si à l’instant T, une bactérie arrive dans la piscine, elle sera tuée instantanément.
Le chlore combiné se forme lorsque le chlore libre réagit avec les contaminants azotés tels que l’ammoniac et l’urée (présents dans la sueur et l’urine). C’est une forme de déchet du chlore. Un taux de chlore combiné élevé indique une présence élevée de contaminants. Cela signifie également qu’il faut peut-être renouveler l’eau plus régulièrement.
Ce sont les chloramines qui sont irritantes et qui donnent à l’eau cette forte odeur de chlore
Le chlore actif désigne spécifiquement la portion du chlore libre qui est réellement efficace. Nous allons voir juste après que la proportion de chlore actif
3. Les facteurs qui influencent son efficacité et qui détruisent le chlore
Le Ph de l’eau. Comme évoqué précédemment, le chlore a une efficacité maximale à un PH de 5 (donc acide).
La première chose à faire pour s’assurer que son chlore est efficace est donc de vérifier que le Ph ne soit pas trop haut. Par exemple à PH 8 le chlore sera efficace seulement qu’à 20% tandis qu’il le sera à 66% si le Ph est à 7,2 comme préconisé.
Attention cependant à ne pas avoir une eau trop acide car le chlore étant actif à 100%, il se consomme beaucoup plus vite. Donc si vous faites un chlore choc en sortie d’hiver sans avoir remonté votre PH si nécessaire, le chlore va se consommer très rapidement et vous n’aurez plus de chlore quelques heures seulement après avoir fait votre chlore choc.
La température de désinfection.
Une eau plus chaude accélère la décomposition du chlore et augmente la vitesse de désinfection. Plus l’eau de votre piscine est chaude, plus votre consommation de chlore sera importante.
La présence de contaminants
Plus une eau est contaminée (algues, feuilles, matière organique, etc…) plus elle aura besoin de chlore pour oxyder tous les contaminants. Il est important de bien nettoyer votre piscine avant d’ajouter du chlore auquel cas le chlore ajoutée ira directement oxyder les contaminants et vous n’aurez de nouveau plus de chlore quelques heures après votre traitement.
De même, plus il y a de baigneur dans la piscine, plus la charge de contaminant est importante et votre chlore libre va se consommer pour les oxyder.
C’est pourquoi nous conseillons de vérifier le taux de chlore libre après une journée de piscine intense.
Le niveau de stabilisant de chlore
L’acide cyanurique (CYA) aide à protéger le chlore libre en le protégeant des UV. Il est conseillé de maintenir un taux de stabilisant entre 30 et 50ppm. Un taux de stabilisation de chlore trop haut n’est pas bon car il fait l’effet inverse en bloquant le chlore actif et en le
rendant inactif.
Le stabilisant est présent dans le chlore lent, multifonction, chlore choc pastille et granulé.Si vous traitez au chlore lent il est impératif de surveiller la concentration afin de passer sur un chlore non stabilisé (hypochlorite de calcium) avant que la concentration ne devienne trop haute.
Les phosphates sont une source de nutriments essentiels pour les algues. Lorsque le niveau de phosphate dans votre piscine est élevé, cela favorise la croissance des algues. Plus les algues se développent rapidement, plus le chlore doit travailler pour oxyder ces algues.
La présence de phosphates entraîne donc une consommation accrue de chlore.
Les phosphates arrivent par diverses sources comme l’eau de pluie, les engrais, les débris organiques.